SÉRIE ESPIONNAGE - 2011 - USA
Série créée par Howard Gordon
05 saisons - Série toujours en tournage
Résumé...
Après une confidence d'un de ses informateurs, Carrie Mathison, agent de la CIA, est la seule persuadée que Nicholas Brody, un marine américain libéré lors d'une opération commando en 2011 au terme de huit ans de détention par Al-Qaïda, a été converti et représente un risque pour la sécurité nationale du pays. Sa persévérance pour suivre le comportement du marine, qui va virer à l'obsession maladive, va l'amener à déterminer si le traumatisme du soldat est réel, ou s'il participe à une conspiration visant les États-Unis. Carrie souffre en secret de troubles bi-polaires...
Oui, cette série, je l’ai regardée en entier et j’ai aimé parce-que…
Je vais être honnête : cette série ne me disait rien, je l'ai regardée parce-qu'il serait hypocrite d'animer un blog sur les séries TV sans jeter un oeil sur celles dont tout le monde parle... J'ai mis plusieurs épisodes à apprécier le personnage de Carrie. Au chapitre de la bi-polarité je lui préfère, de loin, Calista Flockhart dans Ally McBeal ou Kelly Reilly dans Black Box... Pourtant, le scénario du militaire gardé 7 ans en otage par des islamistes, qui pourrait s'être converti et trahir son pays et sa famille, m'a tenue en haleine, sur fond d'écran de traumatisme post 11 septembre, auquel je n'échappe pas.De la même manière qu'une des scènes cultes de Mad Men nous immerge dans les minutes de l'assasinat de Kennedy, suivies quasiment en direct à la télévision par tous les états-unis, comme un moment clé dans l'histoire de ces gens qui se souviendront toute leur vie de "ce qu'ils faisaient quand ils l'ont appris", nous savons tous, contemporains du 11 septembre, à quel point cet évènement reste un traumatisme. Homeland surfe sur ce thème...
La presse en parle...
Telerama.fr/series-tv : "Inspiré d'une série israélienne, “Homeland”, sous ses allures de blockbuster efficace, interroge les Etats-Unis sur leur psychose du terrorisme. Une sorte de “24 Heures chrono”, mais en nettement plus subtil.
Le doute, partout, tout le temps. Bienvenue dans Homeland, nouvelle série paranoïaque post-11 Septembre et événement télévisuel de l'année 2011 aux Etats-Unis. Le show a remporté le Golden Globe du meilleur « drama »..."
lesinrocks.com : "...Le monde a changé, les séries aussi. Homeland a intégré comme si de rien n’était une décennie de révolutions narratives et de héros déphasés pour déplacer les équilibres traditionnels : le Mal y est incarné par un soldat de la bannière étoilée, père de famille ; le Bien repose sur les frêles épaules d’une jeune femme qui gobe des pilules et pourrait bien halluciner. La maladie mentale de l’héroïne est incorporée à l’intrigue comme un élément incontrôlable, un puissant vecteur de récit....."
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